Coupure de courant : La France, l’Espagne et le Portugal galèrent !

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coupure de courant
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Lundi, une coupure de courant massive a paralysé la péninsule ibérique et même chatouillé le sud-ouest de la France. Mais soyons honnêtes, pendant que nos voisins galèrent, la France a joué les super-héros… et on n’est pas peu fiers !

Un chaos digne d’un jour de grève à la RATP

Black-out France
Black-out France

En Espagne, c’est la panique totale : les métros à l’arrêt, les feux rouges en panne, et les habitants de Madrid et Barcelone errant dans les rues, portable à la main, à la recherche d’un signal comme des Parisiens perdus dans le métro sans 4G.

Le Premier ministre Pedro Sanchez a convoqué une « réunion extraordinaire » à 15h – on dirait un sketch des Guignols, mais en vrai ! Le réseau électrique espagnol, Red Electrica, a promis un retour à la normale en 6 à 10 heures « si tout va bien ». Spoiler : ça n’a pas vraiment « bien » marché. Vers 17h, le courant est revenu par-ci par-là, mais on est loin du miracle.

Et au Portugal, c’est pas mieux ! À Lisbonne, les feux de signalisation sont kaput, et quatre rames de métro ont dû être évacuées. Le gestionnaire portugais, REN, a avoué qu’il n’avait aucune idée de quand ça reviendrait à la normale. Franchement, on dirait une organisation aussi chaotique qu’un marché aux puces un dimanche matin.

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Les centrales nucléaires espagnoles en mode « sieste forcée »

Black-out Espagne
Black-out Espagne

Les Espagnols ont dû mettre leurs centrales nucléaires à l’arrêt, par sécurité. On les comprend, mieux vaut éviter une catastrophe façon Tchernobyl pendant qu’on y est. Mais quand même, voir un pays entier plonger dans le noir à cause d’une panne mystérieuse, ça fait réfléchir.

La France, la cavalerie qui arrive à point nommé

Et nous, les Français, dans tout ça ? Eh bien, on a été touchés, mais juste un petit coup dans le Pays basque, histoire de dire qu’on était dans le Game.

RTE, notre gestionnaire de réseau, a rétabli le courant plus vite qu’un TGV reliant Paris à Lyon. Mieux encore, on a joué les bons samaritains en envoyant 700 mégawatts d’électricité à l’Espagne via la frontière.

Et attention, on est prêts à monter jusqu’à 950 MW dès que nos voisins seront capables de gérer. On est un peu les grands frères cool qui prêtent leur chargeur à un ado en panique.

La coupure de courant : un feuilleton européen qui rappelle de mauvais souvenirs

Ce genre de méga-panne, c’est rare, mais ça arrive. Souvenez-vous, en 2006, une défaillance en Allemagne avait plongé 10 millions d’Européens dans le noir, dont la moitié en France. Cette fois-là, on avait râlé comme des champions – normal, on est Français !

Mais là, on s’en sort bien, et on peut même se permettre de chambrer un peu nos voisins ibériques. Pendant qu’eux galèrent, on regarde ça de loin, un peu comme on regarde une série Netflix : avec du popcorn et un sourire en coin.

Alors, on en rigole, mais…

Ce black-out, c’est un peu comme une blague qu’on raconte à l’apéro : ça fait rire, mais ça fait réfléchir. Si même des pays comme l’Espagne et le Portugal se retrouvent dans le noir, qu’est-ce qui nous garantit que ça n’arrivera pas chez nous demain ?