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En France, on aime bien les impôts, mais on adore encore plus les niches fiscales, ces petits cadeaux fiscaux qui permettent de grappiller quelques euros par-ci, par-là ! Mais attention, Amélie de Montchalin, la ministre des Comptes publics, a décidé de jouer les trouble-fêtes : elle veut faire le ménage dans ces niches, surtout celles qui profitent à moins de 100 personnes. Alors, on garde le sourire ou on commence à paniquer ?
Allez, on vous raconte tout, et promis, même les ados et mamie vont comprendre de quoi on parle !
85 milliards d’euros de niches fiscales : on en fait quoi, un château ?

Amélie de Montchalin a lâché une bombe sur TF1 le 16 avril : il y a 467 niches fiscales en France, et ça représente 85 milliards d’euros ! « Si on en supprime 10 %, ça fait 8,5 milliards, et hop, on peut réduire les impôts pour tout le monde », a-t-elle dit, avec l’air de quelqu’un qui vient de trouver une pièce de 2 euros dans le canapé.
Mais attention, elle ne touche pas aux niches sympas comme les services à la personne ou la garde d’enfants – ouf, on peut encore payer la baby-sitter sans vendre un rein !
Par contre, elle a dans le viseur ces niches fiscales qui profitent à presque personne. Genre, t’es au courant que 26 entreprises se la coulent douce avec une déduction pour des simulateurs de conduite ? Et que 12 petits malins échappent à l’impôt CVAE juste parce qu’ils vendent des trucs dans des villages paumés ? Franchement, on dirait un jeu de Monopoly où certains joueurs ont des cartes « sortez de prison gratis » !
Des niches fiscales pour… 51 personnes ? Sérieux ?

Côté particuliers, c’est encore plus drôle (ou triste, selon ton humeur). T’as 51 foyers qui ne paient pas d’impôt sur le revenu grâce à une indemnité de départ du ministère de la Défense – on imagine bien un général leur dire : « Merci pour vos services, et voilà un petit chèque bonus pour arrondir les fins de mois ! » Et attends, il y a aussi 19 familles de policiers ou gendarmes décédés en mission qui profitent d’une exonération sur les successions. Bon, là, on rigole moins, mais avoue que c’est un peu fou que si peu de monde en profite !
Et puis, il y a les niches fiscales qui sont carrément des fantômes. 36 d’entre elles n’ont AUCUN bénéficiaire, selon BFM Business. Par exemple, une loi de 1968 dit que si tu donnes une œuvre d’art à l’État, t’es exonéré de droits de mutation. Mais qui fait ça, franchement ? Tonton Michel avec son dessin de la Tour Eiffel ? Même pas !
Des niches fiscales inutiles ou trop récentes : on fait quoi, on les garde pour le fun ?

La Cour des comptes a aussi sorti un rapport en 2023, et accroche-toi : 60 niches fiscales coûtent moins de 500 000 euros, voire rien du tout ! Genre, l’exonération d’impôt pour les prix Nobel – t’imagines Kylian Mbappé dire : « J’ai gagné le Nobel de la Paix, je paye plus d’impôts ! » ? Bon, soyons sérieux, personne n’en profite.
Et il y a des niches toutes neuves, comme celle de 2024 pour les agriculteurs qui valorisent leur cheptel. On imagine bien un fermier dire : « Ma vache Marguerite m’a fait économiser 50 euros d’impôts, j’vais lui offrir un collier de fleurs ! » Ou encore la réduction de TVA pour l’équitation – mais qui va déclarer ses leçons d’équitation pour gratter trois sous ? Pas sûr que ça fasse un carton…
Alors, on garde ou on jette ces niches fiscales ?

Amélie de Montchalin, elle, a déjà sa petite idée : quand elle était députée, elle avait proposé de virer une dizaine de niches fiscales inutiles ou trop vieilles. Mais pour l’instant, elle reste floue sur celles qu’elle veut vraiment supprimer. En attendant, on se marre bien en imaginant qui profite de ces niches bizarres. Peut-être que toi aussi, tu caches une niche fiscale secrète ? Allez, avoue, t’as déjà essayé de déclarer ton chat comme « œuvre d’art » pour gratter une exonération ?
En tout cas, en France, les impôts et les niches fiscales, c’est une histoire d’amour compliquée. Alors, on croise les doigts pour que la ministre trouve les 40 milliards d’économies sans nous embêter trop… et on garde le sourire, parce que, comme on dit, « tant qu’on peut rire, tout va bien » !