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Oh là là, Macron nous fait encore son numéro de funambule diplomatique, et cette fois, le mot magique, c’est reconnaissance de l’État palestinien !
Geste courageux ou énième “poudre de perlimpinpin” pour briller sur la scène internationale ? On démonte ce sketch diplomatique avec un bon mélange de rires et de grincements de dents.
Yaël Braun-Pivet et son “soutien inconditionnel” : oups, j’ai glissé chef !

Commençons par le one-woman-show de Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, qui a fait un joli flop.
Souvenez-vous, le 10 octobre 2023, elle grimpe sur son perchoir, convoque une minute de silence pour les victimes israéliennes après les attaques du 7 octobre, et balance un “soutien inconditionnel” à Israël.
Résultat ? Un tollé à gauche, avec La France insoumise qui hurle au scandale. Un an et demi plus tard, sur France Inter, elle fait marche arrière : “J’ai eu tort, ce mot ne reflétait pas ma pensée.”
Macron et la reconnaissance de l’État palestinien : un teasing qui finit en flop

Et voilà qu’Emmanuel Macron entre en scène, micro à la main sur le plateau de C à vous le mercredi soir, avec une annonce qui fait vibrer les cœurs : “On doit aller vers une reconnaissance de l’État palestinien, et dans les prochains mois, on ira !”
On applaudit, on y croit… jusqu’à ce qu’il ajoute, avec son air de prof qui donne une leçon : “Mais il faut une dynamique collective, que les pays arabes reconnaissent Israël en retour.” Ah, d’accord !
Donc, on reconnaît la Palestine, mais seulement si tout le monde joue gentiment dans le bac à sable diplomatique. Sauf que, surprise, personne ne joue le jeu ! Netanyahu et le Parlement israélien ont dit “non” à la solution à deux États plus fort qu’un supporter de l’OM dans un match contre le PSG. Oh le PSG, ne manquez pas notre article sur: Où regarder les demi-finales des Champions League!
Jean-Luc Mélenchon jubile, et on le comprend presque
Pendant ce temps, Jean-Luc Mélenchon se frotte les mains et tweete avec un sourire en coin : “Macron s’apprête à reconnaître l’État de Palestine, un an et demi après LFI. Ces gens comprennent enfin que la solution politique est la seule possible.”
Bon, Jean-Luc, on te donne un point pour la clairvoyance, mais on te retire un point pour le ton triomphaliste – on n’est pas encore à la victoire, loin de là. Parce que Macron, avec sa reconnaissance de l’État palestinien conditionnelle, nous sert un plat réchauffé qui a le goût d’une vieille promesse électorale : ça sent bon, mais ça ne nourrit pas.
La diplomatie du “en même temps” : un sketch qui ne fait plus rire

Macron et sa fameuse diplomatie du “en même temps”, c’est un peu comme essayer de danser le tango et la macarena en même temps : ça finit en chute libre.
D’un côté, il soutient Israël et livre des armes ; de l’autre, il agite la reconnaissance de l’État palestinien comme un os qu’on donne à ronger aux pro-Palestiniens.
Résultat ? Les deux camps sont furieux ! Les pro-Palestiniens crient à l’hypocrisie – et ils n’ont pas tort, vu les conditions intenables posées par Macron. Les pro-Israéliens, eux, trouvent qu’il va trop loin.
Alors, on rit ou on pleure ?
Au final, cette histoire de reconnaissance de l’État palestinien par Macron, c’est un mélange de comédie et de tragédie. On rit de voir nos politiques faire des pirouettes pour ne froisser personne, mais on pleure devant leur incapacité à prendre des décisions franches.
Macron veut briller à la conférence des Nations unies à New York, mais à force de jouer sur tous les tableaux, il risque de se retrouver tout seul sur le podium.
Allez, Monsieur le Président, un peu de courage : l’Histoire ne pardonne pas les numéros de clowns quand elle attend des héros.