Oh, quelle surprise, le 1er Mai à Paris a encore transformé la capitale en un théâtre d’opérations digne d’un mauvais film d’action !
La police française, toujours prête à jouer les héros, a interpellé 18 âmes courageuses (ou folles, selon le point de vue) après des « violences » lors des manifestations pour la fête du travail.
Le Drama du PS et les Héros en Gilet Pare-Balles
Le clou du spectacle ? Le Parti socialiste (PS), qui semble avoir confondu défilé ouvrier avec une soirée de gala, a pleurniché sur des agressions physiques contre ses militants et élus.
Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, a sauté sur l’occasion pour tweeter avec indignation : « Un local du PS a été la cible de jets de projectiles par des manifestants particulièrement hostiles et violents qui s’en sont pris aux militants du Parti socialiste »
Oh, la tragédie ! Les forces de l’ordre, nos chevaliers en gilet pare-balles, sont intervenues pour « sécuriser » les lieux et cueillir ces 18 vilains perturbateurs avant 17h00.
On applaudit l’acteur principal, mais on se demande si le scénario n’a pas été écrit par un scénariste en mal de drama. Ah oui déjà; Peut-on trouver un emploi sans expérience professionnelle?
Le 1er Mai des Révoltes et des Slogans Hilarants
Parti de la place d’Italie à 14h, le cortège a serpenté jusqu’à la place de la Nation, avec des pancartes et drapeaux rouges qui donnaient des airs de carnaval révolutionnaire.
L’intersyndicale – CGT, Solidaires, FSU et quelques jeunesses enflammées – a crié haut et fort ses revendications : augmenter les salaires, abroger la réforme des retraites de 2023 (parce que 64 ans, c’est visiblement l’âge de la damnation éternelle), sauver les services publics, lutter contre la précarité et plaider pour la paix face aux conflits internationaux.
Des slogans comme « Travailler moins pour vivre mieux » ou « Le capital détruit, les travailleurs reconstruisent » ont fusé – on sent l’optimisme, ou peut-être juste une envie de sieste prolongée !
Et que dire des pancartes géantes ? Les cheminots ont brandi un « SNCF, service public en danger » qui aurait pu servir de drapeau pour une manif olympique. Tandis que d’autres criaient « 64 ans, c’est toujours non » ou « Guerre au chômage, pas aux pauvres« .
Alors, à vos confettis révolutionnaires, et prions pour que le prochain 1er Mai soit un peu moins… mouvementé !
