Fraude fiscale : La Société Générale joue les muets !

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Fraude fiscale
Fraude fiscale

Oh, quel spectacle au théâtre de la fraude fiscale hier ! Les bureaux de la Société Générale, perchés à La Défense et nichés au Luxembourg (paradis fiscal oblige), se sont fait fouiller comme un coffre mal verrouillé.

Depuis mardi, les limiers du parquet national financier (PNF) et de l’Office national antifraude (Onaf) s’en donnent à cœur joie, suspectant la banque au logo rouge et noir d’avoir concocté des montages fiscaux aussi créatifs qu’illégaux pour de gros poissons comme Lactalis.

 Et devinez quoi ? Quatre cadres, dont certains ont vu leur domicile retourné, sont toujours en garde à vue – un vrai feuilleton à suspense !

Fraude fiscale et gazouillis de défense : Lactalis dans la danse !

Lactalis
Lactalis

L’enquête, ouverte en janvier 2024, explore des chefs d’accusation aussi glamour que blanchiment de fraude fiscale, blanchiment aggravé ou association de malfaiteurs – rien que ça !

L’idée ? Vérifier si la Société Générale a joué les architectes de génies pour aider des entreprises françaises à esquiver l’impôt, avec des structures luxembourgeoises aussi opaques qu’un brouillard d’automne.

Lactalis, le roi du lait, est dans le viseur depuis 2018 pour des montages fiscaux présumés, orchestrés, dit-on, par des cadres de la banque. Lors d’une audition tendue devant une commission parlementaire, le PDG Emmanuel Besnier a balayé les accusations d’un revers de main, criant au « totalement inexact », tandis que son directeur financier Olivier Savary a sorti un chèque de 475 millions d’euros réglé en décembre – un joli pansement sur une jambe de bois, non ?

Luxembourg, terre promise des escrocs chics ?

Drapeau de Luxembourg
Drapeau de Luxembourg

L’avocat de Lactalis, Me Antoine Vey, tente de sauver les meubles en jurant que tout était « légal » et « conçu par Société Générale » – bravo, la belle excuse ! Il parie même que cette enquête prouvera la « bonne foi » des entreprises, pas juste motivées par des raisons fiscales… mais par amour de l’art comptable, sans doute !

Pendant ce temps, les enquêteurs, mobilisant 80 agents et 11 magistrats, remontent la piste depuis 2009, entre France et Luxembourg – un terrain de jeu juteux pour la banque.

Et cerise sur le gâteau, cette affaire n’a rien à voir avec le scandale CumCum (évasion via des échanges de titres) – parce qu’une banque bien gérée peut jongler avec plusieurs scandales, non ?

La Société Générale, muette comme une carpe, laisse les perquisitions se dérouler, tandis que le PNF creuse. Entre montages douteux et défense bancale, cette fraude fiscale sent le brûlé – espérons que les contribuables, eux, ne paieront pas la note de ce grand numéro d’illusionnisme financier !