Les 5 principales formes de cyberattaques et leurs modes d’action

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À l’ère du tout numérique, les cyberattaques font partie des menaces les plus redoutées pour les entreprises, les administrations et les particuliers. Toujours plus sophistiquées, ces attaques informatiques visent en effet à exploiter les failles de sécurité des divers systèmes pour voler des données, bloquer des services ou compromettre des infrastructures. Afin de mieux s’en protéger, il est important d’en comprendre les principales formes, car chaque typologie présente ses propres méthodes, objectifs et niveaux de dangerosité. Le point.

Le phishing ou hameçonnage numérique

L’hameçonnage, ou phishing, fait tout d’abord partie des attaques nécessitant l’intervention d’un avocat Cybercriminalité. Il consiste à usurper l’identité d’une entité de confiance, comme une banque, un service public ou une plateforme bien connue, afin d’inciter la victime à fournir des informations sensibles, dont des identifiants, des mots de passe, etc. En général, cette attaque passe par un courriel frauduleux imitant à la perfection les codes visuels et le ton du service ciblé. Le lien fourni renvoie alors vers un faux site internet conçu pour tromper l’utilisateur. Très efficace, elle joue ainsi sur la crédulité et l’urgence pour pousser la victime à l’erreur.

Le ransomware ou rançongiciel

Il s’agit d’une attaque informatique particulièrement destructrice qui vise à prendre en otage les données d’un utilisateur ou d’une entreprise. Le cybercriminel chiffre donc les fichiers présents sur le système infecté, ce qui rend leur accès impossible, et exige ensuite une rançon pour fournir la clé de déchiffrement. Cette forme de cyberextorsion cible souvent les hôpitaux, les collectivités ou les entreprises peu préparées à faire face à une telle menace. À noter que le ransomware est généralement propagé par des pièces jointes infectées ou des failles de sécurité dans les logiciels. Il peut paralyser une organisation entière en quelques heures, et alors causer des pertes financières et opérationnelles importantes.

Le déni de service distribué

Les attaques par déni de service distribué, connues sous l’acronyme DDoS, consistent à submerger un serveur ou un site web avec un nombre massif de requêtes, de manière à le rendre indisponible pour les utilisateurs légitimes. Ces attaques sont généralement menées depuis un réseau de machines zombies, appelées botnets, contrôlées à distance par les attaquants. Le but n’est pas de voler des données, mais de perturber ou de bloquer un service, parfois à des fins de représailles ou de chantage. Les sites victimes peuvent rester inaccessibles pendant des heures ou des jours, ce qui entraîne une perte de confiance des utilisateurs et des impacts économiques non négligeables.

Les malwares ou logiciels malveillants

Les malwares regroupent l’ensemble des programmes conçus pour infiltrer un système dans le but d’y nuire. Ils peuvent prendre la forme de virus, de chevaux de Troie, de vers ou de logiciels espions. Certains malwares s’installent à l’insu de l’utilisateur pour voler ses données, surveiller ses activités ou détruire ses fichiers. D’autres cherchent à corrompre les systèmes ou à s’y propager rapidement. Les malwares sont généralement diffusés via des téléchargements douteux, des clés USB infectées ou des liens malveillants. Leur diversité et leur capacité à contourner les protections traditionnelles en font une menace permanente dans l’univers numérique.

L’ingénierie sociale, ou la manipulation psychologique

Nécessitant aussi l’intervention d’un avocat Cybercriminalité, l’ingénierie sociale repose enfin sur la manipulation de l’humain plutôt que sur une faille technique. En fait, elle exploite la confiance, la peur ou l’ignorance des individus pour leur faire exécuter une action qui compromet la sécurité d’un système. Cela peut aller du simple appel téléphonique d’un faux technicien demandant un mot de passe, jusqu’à la mise en scène élaborée pour obtenir un accès physique ou logique à un environnement sécurisé. À noter que l’ingénierie sociale fonctionne en général en combinaison avec d’autres formes d’attaques, comme le phishing. Elle rappelle que la cybersécurité repose autant sur la technologie que sur la vigilance humaine.