Oh, quelle ironie cruelle : alors que la vague de chaleur frappe la France avec la délicatesse d’un souffleur de four, près de 200 écoles se retrouvent portes closes en ce début de semaine, laissant l’Éducation nationale patauger dans la moiteur des salles de classe !
Météo-France a hissé la vigilance orange canicule dans 84 départements, promettant des températures flirtant entre 34 °C et 40 °C du 30 juin au 2 juillet – un sauna gratuit pour tous, merci bien !
Face à ce chaos, la ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, dégaine son arme secrète : une « gestion au cas par cas », confiée aux recteurs et préfets, avec un pragmatisme qui frôle l’improvisation. Exit l’idée d’avancer les vacances du 5 juillet – non, non, on va cuire jusqu’au bout, les enfants !
Mais ne soyons pas trop durs…
l’État français, dans sa grande sagesse, a dégainé quelques mesures pour affronter cette vague de chaleur. Outre les consignes rappelées aux recteurs (hydratation, volets fermés, et peut-être un éventail artisanal pour les profs), le gouvernement a activé des plans canicule locaux, avec des points d’eau publics et des lieux climatisés ouverts en urgence – parce que oui, transformer une mairie en frigo, c’est du génie !
Des campagnes de sensibilisation tambourinent aussi à la radio, exhortant à boire comme des chameaux et à éviter les heures chaudes – conseils précieux, surtout pour les élèves de primaire qui triment encore une semaine, tandis que collégiens et lycéens, entre exams et corrections, jouent les survivants. Les oraux de français des premières s’étirent jusqu’au 4 juillet, et les terminales râlent encore dans leurs salles surchauffées.
Borne, ex-Première ministre reconvertie en maître du « souple », a balayé d’un revers de main l’idée d’une circulaire nationale sur France 3 le 29 juin : « Ce n’est pas depuis la Rue de Grenelle qu’on va rafraîchir les classes ! » Eh bien, avec un tel sens de l’humour, on espère au moins qu’elle offre des glaces aux écoliers !
Vague de chaleur : un système scolaire qui fonde sous la chaleur !
Entre fermetures improvisées et mesures en demi-teinte, cette vague de chaleur expose une fois de plus les limites d’un système scolaire qui fond comme neige au soleil – à quand des climatiseurs, ou au moins des parasols subventionnés ?